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La baleine était chassée pour sa graisse, un bien de luxe ! Toute l’opération était réalisée sur place : on faisait fondre la graisse dans de grands fours. L’huile obtenue, conditionnée en baril, était appréciée dans toute l’europe. Elle servait à la fabrication du savon, au graissage des machines, aux parfums, et surtout en tant que combustible. Le pétrole de l’époque !

Et la bataille faisait rage . Français, Anglais, Danois, Hollandais, Allemands., tous voulaient leur part de cette richesse arctique. A partir de 1615, des colonies faisaient leur apparition sur l’ile. Peu après, pendant l’été, des centaines de bateaux avec 50 à 150 hommes à bord arrivèrent pour  tuer plusieurs milliers de baleines. Et dans le but de protéger toutes ces installations durant l’hiver, chacun essayait de recruter pour hiverner ! mais les conditions étaient bien trop rudes !

Les conséquences de cette « ruée vers l’huile » furent catastrophiques pour la population des baleines franches (ou baleines du Groenland), la quasi-totalité de l’espèce ayant été exterminée en près de 50 ans ! Des 1660, la station fut abandonnée..

 

L’archipel avait connu une attirance pour de nombreux peuples, qui tous voulaient en prendre possession, mais dès la disparition des baleines franches, elle redevint une « Terra Nullius », une terre sans maître.

Ce site est protégé, comme tout ce qui se trouve sur l’ile. Des empreintes de foyers de four à graisse, du bois flotté, des tombes de baleiniers, des poteries brisées, des traces toujours présentes, conservées en état et sur place comme éléments du patrimoine du Spitzberg.

 

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