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Eh oui, il est temps de nous diriger vers notre dernière destination : le Zimbabwe,  et notamment Vic Falls, et ses chutes.

Le Business de Victoria Falls..

Aujourd’hui, de nombreuses douanes à franchir. Tout d’abord, celle de notre île,  pour quitter la Namibie, puis celles du Botswana, arrivée puis 30mn plus tard, départ ( je me suis arrêté au passage acheter un bel Hippo en bois)  et enfin celle du Zimbabwe.  Là,  nous allons comprendre définitivement que Vic Falls est un gros business. De nombreux touristes attendent par dizaines, des cars de transfert, des guides..

Et là,  au moment de passer la douane du Zimbabwé,  un douanier m’arrête : je dois payer 70 euros pour mon hippo, dont le bois risque d’infecter de parasites le pays ! Après discussion, mon chauffeur me prend de côté et me demande 10 dollars pour amadouer le douanier ! Ce comportement est typique du pays corrompu qu’est le Zimbabwé sous Mugabe.. Nous le savions.mais attention, seuls certains fonctionnaires agissent de la sorte, cela ne retire en rien de la gentillesse des Zimbabweens, qui dénoncent ce comportement et ce régime.

Le Victoria Falls Hotel

Arrivée,  1h plus tard au Victoria Falls Hotel, hôtel historique ! Il n’y a qu’ à circuler dans ses nombreuses salles pour s’ en rendre compte. Portraits, trophées,  meubles coloniaux et personnels, tout à l’intérieur invite a en savoir plus sur ce bâtiment, comme certaines maisons invitent a en savoir plus sur l’histoire des familles..(pour ceux qui connaissent, nous pensons tous les 4 avec une profonde nostalgie au Lardeau  maison familiale bradée récemment,  dont le raffinement et la décoration avaient un air de ressemblance avec certaines salles de cet hôtel…).Au loin, nous apercevons la brume des chutes Victoria.

Dans l’après midi, départ pour une excursion a dos d’éléphant dans le parc national de Victoria Falls. Nous les touchons pour la première fois, peau très rugueuse,  granuleuse, épaisse.  Puis nous les montons pour une randonnée a travers le parc de 1h. Nous voyons la savane pour la première fois a une hauteur de 3m, notre éléphant est un malle âgé de 31 ans, Jake. Celui des enfants est une femelle, nettement plus petite de 30 ans.

Je me suis renseigné sur ce centre d’éducation pour éléphant, car l’exploitation de ces géants n’est pas rare, et il semblerait que celui ci agisse avec un grand respect envers l’animal. Les elephants n’abandonnent pas leur enfant, ceux ci sont recueillis, car ils se sont perdus et ne peuvent s’ en sortir seuls. Ils sont alors dressés à partir de 3 ans, jusqu’à l’âge de 10 ans. Ils peuvent alors être montés. Leur vue est très mauvaise, mais leur odorat et leur ouïe compensent largement. Ils sont ainsi capables de reconnaître les Trainers avec qui un grand respect mutuel et indispensable s’ est noué. A la fin de cette ballade, nous leur donnons a manger,  nous les caressons, les félicitons.. une sacrée expérience,  que Pat souhaitait vivre et nous faire partager.

Mama Africa !

Retour et visite de l’hôtel,  quelques pièces,  puis nous irons dîner chez ‘Mama Africa’ ,sur le son d’un groupe rasta, pour se régaler entre autre, d’un bon riz au beurre de cacahuète… L’Afrique !

Et à moins de 48 de notre départ,  je m’informe sur mon vol, et je retrouve alors les bonnes habitudes françaises : un mail d’Air France m’annonce de la grève qui risque de toucher notre vol. Nous en serons plus le jour même!  Super sachant que nous devons de toute manière prendre le vol SAAirways pour Johannesburg,  ville ou nous devons embarquer sur ce vol AF !(Je rappelle que nous avions failli ne pas partir, un préavis de grève avait la aussi été lancé)…Moralité : évitez Air France lors de vos trajets !

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