Finalement, nous décidons d’abréger notre séjour à Camp Kwando.. non pas à cause du camp, qui, comme nombre de Campsites, je me répète, est très confortable, mais parce que nous désirons passer une journée en autonomie complète à Chobe, parc Botswanais. Nous devons rendre la voiture après demain…
Bien évidemment, j’aurai souhaité rester plus longtemps en Namibie..vous l’aurez compris, j’ai adoré ce pays..j’aimerais y revenir au plus vite. et si cela était possible, d’une façon plus régulière… Cohabiter avec ce peuple, respectueux et peu nombreux , et tous ces animaux, quel bonheur ! Compliqué. .
A voir..
Katima Mullo
Nous partons donc, direction la frontière Botswanaise. En route, chef lieu de la région du Zambèze: Katima mullo, ville en pleine expansion, comme bon nombre de ville Namibienne. Marché coloré, visite de quelques boutiques, déjeuner au resto! envoi de qqs lettres, puis 1h plus tard arrivée au poste frontière.
Tout au long de notre parcours, nous avons rempli, à chaque lodge, campsite, ou parc, un formulaire nous identifiant : immatriculation véhicule, provenance, destination, nom. Tous les touristes sont ainsi référencés et pistés. Ici, tout le monde nous accueille avec le sourire; politesse et gentillesse au rendez vous..mais attention, il ne faut pas manquer de respect, et notre conduite doit être la plus correcte possible, des affiches mentionnant ‘ Combattons la corruption’ sont visibles partout… cela n’empêche pas quelques maladresses : par exemple, un jour j’ai oublié de rouler dans la bonne file ! et qui vient face à nous : la police qui se met sur le bas côté. Je réalise ma faute, me rabats, m’excuse par un geste de la main, et continue comme si de rien n’était. La police me laisse filer, comprenant l’erreur de touriste ! Comme quoi, ils sont stricts sur les lois mais pas stupides..
Le Botswana
Nous remplissons donc un formulaire, côté Namibien, puis un autre, côté Botswanais.. nous avions payé un visa lors de notre dernier passage, nous en sommes donc exempté pour celui ci !
Entre les 2 frontières, sur le fleuve Chobe, nous apercevons des dizaines d’animaux..
Arrivés au Botswana, même constatation que la dernière fois.. routes moins bien entretenues, indications sommaires.. Éléphants sur la route, vie sauvage semble côtoyer villages, habitations, jusqu’à notre arrivée au campsite, le long du fleuve Chobe. Ici, je commence à comprendre la philosophie de ce pays.. le minimum est fait afin de laisser le territoire le plus sauvage possible.. ils semblent y arriver…
Le soir, nous discutons autour d’un feu avec le propriétaire des lieux. Son terrain jouxte le Chobe, aujourd’hui presque à sec. De nombreux animaux sauvages viennent fréquemment juste derrière la barrière électrique, ht 75cm, dont il s’ est pourvu. Il se dit bien sur très heureux de vivre dans un tel cadre, et ne regrette en rien son Afrique du sud natale.