Le Kwando
Réveil au bord du Kwando, à l’extrémité Est de ce couloir formé par le parc du Bwabwata. Au bout de ce couloir, une zone bordée par les rivières du Zambèze, frontière avec l’Angola au nord et la Zambie à l’est, et Le Kwando, Lityani et Chobe , frontière avec le Botswana au sud et a l’ouest. Une zone marécageuse, dans laquelle cohabitent une faune abondante, venue des pays voisins profiter de ces marécages et des pluies abondantes, et des agriculteurs, pêcheurs, éleveurs. Ici, nous voyons au bord des routes, pour la première fois, des barrières de sécurité, des évacuations d’eau de pluies. La région semble plus riche, l’eau doit y être pour beaucoup.
Ce matin, game drive, dans la partie est du parc du Bwabwata, dans l’espoir, notamment d’apercevoir quelques félins. Nous espérons que la présence d’un guide nous mènera peut être plus facilement sur leur territoire. Nous traversons donc le Kwando, hippos et crocos sont là. Et nous voici partis pour 2h dans une savane aux herbes jaunes et hautes. Cette partie du parc est toute aussi déserte et sauvage que celle visitée la veille. Nouvelles espèces d’antilopes, zèbres, gnous, éléphants, impalas…mais point de fauve ! Retour au camp bredouille..
Déjeuner, puis en route vers notre prochain campsite, non loin de là. Je l’ai choisi, pour sa proximité avec 2 réserves, parait il très belles, mais très marécageuses.Il est dangereux de s’ y aventurer si nous ne sommes pas au moins 2 4×4, nous dit on, par mesure de sécurité. Comme beaucoup de parc, ici, on vous laisse rentrer, parcourir les nombreuses pistes, mais a vos risques et périls, tant au niveau des rencontres animalières, qu’au niveau des risques de conduite. Nous nous en sommes pour l’instant bien sortis, mais ces marécages ne me disent rien qui vaillent..il ne faut bien sur pas compter sur les autres voitures de passage, ni sur le réseau, qui peuvent être l’un comme l’autre inexistant.
Bref, nous réfléchirons a tout ça ce soir.
Pour l’instant, visite d’un village traditionnel. L’idée s’ est développée dans les années 90, de façon associative entre Villageois et gouvernement. L’objectif: sauvegarder la faune, menacée par la chasse. Celle ci se faisait en réaction aux attaques dont les agriculteurs, éleveurs, de plus en plus nombreux, étaient victimes, les animaux sauvages ayant de moins en moins de territoire. Certaines espèces très présentes a l’époque, furent alors menacées.
Le respect de la nature est tel, ici, qu’une idée a été trouvée,pour donner un revenu de substitution à ces villageois afin qu’ils stoppent cette chasse: les fermes traditionnelles ouvertes aux touristes étaient nées. Profiter du tourisme, sauvegarder et partager ses traditions, donner un revenu complémentaire aux habitants de cette région.
Ainsi, nous sommes rentrés dans un de ces nombreux villages qui jalonnent notre parcours, et en avons découvert le fonctionnement. En fait, il s’ agit d’un village familial, regroupant père, mère, grand père, grand mère, fils et fille.. Chacun a sa hutte, plus ou mois grande selon l’importance qui lui est donné et selon le travail qu’il doit accomplir. Nous avons même eu droit à une consultation gratuite du Médecin Man. Il nous a affirmé que nous étions en pleine forme.. Nous partons donc rassurés !
Intéressant, forcément, d’aborder une nouvelle organisation de vie, après celle des Himbas et les Bushmans, Namibienne.
Dans l’am, nous rejoignons notre campsite, dans lequel j’ai prévu d’y rester 2j, plus bas toujours au bord du Kwando.
Le dernier de Namibie..
Triste de quitter bientôt ce pays magnifique à tous points de vue, que je conseille vivement à tous !