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Ce matin,Charlotte et Alice ont décidé d’accompagner Lisa, une jeune bénévole Suissesse, présente pour 3 mois, à l’école spécialement créée pour les enfants San du village.

Il s’ agit surtout de leur faire prendre conscience des petits gestes quotidiens nécessaire,  tels que se brosser les dents après le petit déjeuner, apprendre à écrire pour les plus grands, quelques notions d’anglais, en fait : vivre avec la société moderne, essayer de prendre ce qu’il y a de bon. La difficulté réside à trouver le juste équilibre entre ce nouveau style de vie tout en gardant l’essentiel de leur tradition. Comment les envoyer à l’école,  à plusieurs dizaines de kms d’ici, c’est à dire forcément les laisser a l’internat toute la semaine, sans leur faire perdre leur identité,  leur force, ce qu’il y a de plus important. Grâce au travail de ces jeunes bénévoles,  quelque chose est mis en place.. un début,  certes, mais il faut bien un commencement.

Et nous entendons des mots anglais de ces jeunes bushmens, nous les voyons écouter les consignes de Lisa, peindre calmement assis autour d’une table, déjeuner tous ensemble..ce bénévolat me semble indispensable, aujourd’hui, dans le parcours d’un jeune (j’ai les coordonnées,  je pense à Loulou…)

Vers le Kavango

Puis vers 11h, départ pour le nord, à l’ouest de la région du Zambèze (ex bande de Caprivi) le Kavango, où nous passerons la nuit. Le paysage change, devient plus vert, les arbres plus grands. Sur le bord de la route, des villages, des marchés.  Les villages sont plus soignés, du gazon jauni par le soleil délimite des allées menant à de jolies huttes en bois aux toits de chaume, les clôtures des villages sont pour certaines végétalisées. Des poteries et sculptures en bois sont disposées le long de la route. L’eau absente depuis le début de notre voyage, semble tomber régulièrement dans cette région a l’apparence très fertile.

Nous arrivons à Rundu, ville moderne africaine, dans laquelle nous ferons quelques achats, puis direction notre campsite, au bord du Kavango, ce fleuve qui n’atteindra jamais la mer. Il se forme en Angola, et ira se perdre dans les sables du Kalahari… avant, il se ramifiera en d’innombrables petits bras pour former le delta de l’Okavango au Botswana.

Mais pour l’instant, nous campons sur ses bords, en face nous retrouvons l’Angola.

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