Nous avons parlé des baleiniers du 16è, des aventuriers du pole fin19é, quelle autre attractivité a pu exercer cette terre lointaine sur les hommes ? Ce matin, nous débarquons, sous un ciel très couvert (nous avions plutôt été gâté jusqu’à maintenant), sur le site d’une ancienne carrière de marbre (le pensaient ils..). Le sous sol du Svalbard a lui aussi attiré nombre d’industriels à la recherche de minerais exploitables. De nombreux capitaux ont alors afflué vers le spitzberg des le début du 20ès., beaucoup d’espoirs et presque autant de désillusions.. De nombreuses cités minières sont alors créées, dont Longyearcity, qui deviendra Longyearbyen, crée par un investisseur américain. Certaines deviendront villes fantômes (Grumantbyen) d’autres se verront attribuées un rôle de pole scientifique (Ny Ålesund), et rares sont celles qui survivent encore grâce à l’extraction du charbon (Sveagruva).
Ernest Mansfield et sa Northern Exploration Company achetait ou annexait des zones sans perspectives au cours des premières décénies du 20è, afin d’y exploiter du fer, de l’amiante, du charbon… Ici, à Blomstrandhavøya, c’est une carrière de marbre qui devait conduire à des lendemains florissants. De nombreux investisseurs furent convaincus, mais le résultat fut un fiasco, qui mit fin à son rêve du Svalbard !
Des cabanes, des restes de machines à vapeur, une vieille grue destinée à être utilisée sur un système de voies de chemin de fer, dont certains rails sont toujours sur place. Autant de vestiges qui indiquent les énormes moyens mis en œuvre à l’époque….mais la médiocre qualité du marbre fit de tous ces efforts un échec.
Toujours est il que cette île est l’occasion d’une jolie ballade et de découvrir au passage nos premiers rennes (un peu pelées, période de mue).
De retour au bateau, la mer devient agitée, très agitée.. Trop pour certains..
Christophe arrivera quand même à capter notre attention avec une conférence sur les petits animaux formant le plancton.
